Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   
Retour au tableau des résultats

7557 résultats trouvés

Précédent 1 51 101 151 201 251 301 351 401 451 501 551 601 651 701 751 801 835 851 901 951 1001 1051 1101 1151 1201 1251 1301 1351 1401 1451 1501 1551 1601 1651 1701 1751 1801 1851 1901 1951 2001 2051 2101 2151 2201 2251 2301 2351 2401 2451 2501 2551 2601 2651 2701 2751 2801 2851 2901 2951 3001 3051 3101 3151 3201 3251 3301 3351 3401 3451 3501 3551 3601 3651 3701 3751 3801 3851 3901 3951 4001 4051 4101 4151 4201 4251 4301 4351 4401 4451 4501 4551 4601 4651 4701 4751 4801 4851 4901 4951 5001 5051 5101 5151 5201 5251 5301 5351 5401 5451 5501 5551 5601 5651 5701 5751 5801 5851 5901 5951 6001 6051 6101 6151 6201 6251 6301 6351 6401 6451 6501 6551 6601 6651 6701 6751 6801 6851 6901 6951 7001 7051 7101 7151 7201 7251 7301 7351 7401 7451 7501 7551 7557 Suite droite

 
Titre :Le garçon bavard, chanson avec parlé
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Deschaux, Jules ; Sibre, Georges
Interprète(s) :Lack, Paul [Léopold Postieau] ; Guitton
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :A77020
Numéro de matrice :p.o.867
Inscriptions complémentaires :40
Date de l'enregistrement :1909-1910
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :76
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :02-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Monologue avec incises grivoises sur un thème culinaire. Dans le même esprit, voir 'Le chef de train'. Voir aussi 'Le chanteur bavard'
Texte du contenu :Le garçon bavard

Création : M. Denance (1901 à l'Eldorado et à la Scala) - reprises : Dutard, Lacerpète, Paul Lack, Les Libre et Change, Pascal, Vanrois, Zecca, Paul Lack et Guitton, Paul Lack et Dumoraize, Yarel

Paroles : Georges Sibre - Musique : Jules Deschaux - Éditeur : Sulzbach, Paris (1901)


Ci-dessous les versions sur disque Odéon, puis sur disque Opéra :


Version Odéon :

- Un veau Marengo ! (boum !) Allons, Antonin, surveillez la table numéro 3 ! (Ça marche !) Ah ! ces employés, faut toujours avoir l’œil dessus.

À l'enseigne du Bœuf timide
Je suis gérant d' restaurant
Et comme tel je suis avide
De p'tits potins et d' cancans
Physionomiste d' nature
J' observe les gens en connaisseur
Je lis l' menu sur leur figure
Et j'en vois de toutes les couleurs

Ainsi, t'nez, au fond, il y a là une société de p'tits bourgeois qui fêtent le vingt-cinquième anniversaire de la naissance de leur fillette. Eh bien, ils viennent de commander un m'nu d' circonstance et ils ne m' l'auraient pas dicté que j' l'aurais d'viné. Si vous voyiez la jeune fille (Une moule marinière !), c'est jeune, ça manque de bombé (Deux œufs sur le plat !), ça n'a pas encore l'allure de la femme, c'est, comment dirais-je… (Une limande frite !), c'est semblable à l'oiseau qui n' prend pas encore son vol faute de plumes, les mains et les jambes sont gauches, disgracieuses, on dirait… (Quatre abattis d' volaille !), on dirait un paquet d'allumettes articulées, et puis, les nichons, cours après ! (Deux macarons !), ça n'existe pas, et, avec ça, ça prend des p'tits airs pimbêche, effarouchée, ça fait la sucrée, hé ! j' t'en fich'rai, moi (Une bécasse à la g'lée !), j' t'en fich'rai, moi, d' la bégueul'rie et puis n' vous imaginez pas qu'une jeune fille de quinze ans n' connaît rien d' la vie, oh ! détrompez-vous, c' n'est pas c' qu'on peut app'ler… (Une viande froide !), c' n'est pas ce qu'on peut app'ler une innocente, et quand vous la voyez rougir et baisser la tête quand on dit quelque chose d'un peu leste devant elle, soyez persuadé qu'elle en est très contente et n' vous laissez pas tromper à cet air de sainte-nitouche qu'elle prend à chaque instant comme si elle venait d' laisser tomber… (Un pet-d'-nonne !) la croix d' sa mère, ma chère !

Ainsi, t'nez, là à droite, dans le p'tit salon rose, ce sont deux jeunes mariés. Ah ! ceux-là n' sont pas difficiles à servir, allez, la p'tite femme surtout, d'ailleurs, en général, la jeune mariée, dès que l' sacrifice est… (Consommé pour deux !), dès que l' sacrifice est fait, que d'mande-t-elle ? l'extase, la béatitude, l'amour éternel (Un saucisson !) et la fidélité. Mais, m' direz-vous, avant l' mariage, avant la… (Croquette de pomme !), avant la consécration définitive de son titre de femme, n'y a-t-il pas eu… (Un boudin pour deux !), n'y a-t-il pas eu un p'tit cousin qui a pu l'initier aux douceurs de l'alcôve avec des caresses, avec… (Une langue sauce piquante !) et des câlin'ries irrésistibles ? ne savait-elle pas avant l' mariage c' que c'était que… (Deux prunes à l'eau-d'-vie !), c' que c'était qu' l'amour ? Si oui, et c'est probable, pourquoi exige-t-elle de son mari qu'il conserve pour elle seule toute sa… (nouillette aux œufs !), toute sa tendresse, alors que, pendant sa première nuit conjugale, pendant que ses… (Rognons sautés !), pendant que ses sentiments à lui étaient purs, elle avait p't-être en tête le souvenir de… (Un fromage à la crème !), de son p'tit cousin ? Qu'elle se contente donc du présent et qu'elle ne voie donc dans l' mariage que deux choses : D'un côté son amour à elle et de l'autre côté, pour la satisfaire… (Une asperge en branches !) l'amitié d' son mari !

- - -

Version disque Opéra :

À l'enseigne du Bœuf timide
Je suis garçon de restaurant
Et comme tel je suis avide
De p'tits potins et de cancans
Physionomiste de nature
Je sers les gens en connaisseur
Je lis l' menu sur leur figure
Et j'en vois de toutes les couleurs

Ainsi, t'nez, au fond, il y a là une société de p'tits bourgeois qui fêtent le quinzième anniversaire de la naissance de leur fillette. Si vous voyiez la jeune fille (Une moule marinière !), c'est jeune, ça manque de bombé (Deux œufs sur le plat !), c'est, comment dirais-je… (Une limande frite !), c'est semblable à l'oiseau qui n' prend pas encore son vol, et puis, les nichons… (Deux macarons !), ça n'existe pas, et, avec ça, ça prend des p'tits airs pimbêche, effarouchée, ça fait sa sucrée, ho !… (Une bécasse à la g'lée !), j' t'en fich'rai, moi, d' la bégueul'rie et puis n' vous imaginez pas qu'une jeune fille de quinze ans ne connaît rien d' la vie, oh ! détrompez-vous, c' n'est pas c' qu'on peut app'ler… (Une viande froide !), c' n'est pas ce qu'on peut app'ler une innocente, et quand vous la voyez rougir et baisser la tête quand on dit quelque chose d'un peu leste devant elle, soyez persuadé qu'elle en est très contente et n' vous laissez pas tromper à cet air de sainte-nitouche qu'elle prend à chaque instant comme si elle venait d' laisser tomber… (Un pet-d'-nonne !) la croix d' sa mère, ma chère !

Voilà, voilà, boum ! servez chaud
À gauche, à droite l'on me sonne
Y n' faut mécontenter personne
Voilà, voilà, boum ! servez chaud

Ainsi, t'nez, là à gauche, dans le p'tit salon rose, ce sont deux jeunes mariés. Ah ! ceux-là n' sont pas difficiles à servir, allez, la p'tite femme surtout, d'ailleurs, en général, la jeune mariée, dès que le sacrifice est… (Consommé pour deux !), dès que l' sacrifice est fait, que d'mande-t-elle ? l'extase, la béatitude, l'amour éternel (Un saucisson !) et la fidélité. Mais, m' direz-vous, avant l' mariage, avant la… (Croquette de pomme !), avant la consécration définitive de son titre de femme, n'y a-t-il pas eu… (Un boudin pour deux !), n'y a-t-il pas eu quelque p'tit cousin qui a pu l'initier aux douceurs de l'alcôve et des caresses, avec… (Une langue sauce piquante !) et des câlin'ries irrésistibles ? ne savait-elle pas avant l' mariage c' que c'était que… (Deux prunes à l'eau-d'-vie !), c' que c'était qu' l'amour ? Si oui, et c'est probable, pourquoi exige-t-elle de son mari qu'il conserve pour elle seule toute sa… (mouillette aux œufs !), toute sa tendresse, alors que, pendant sa première nuit conjugale, pendant que ses… (Rognons sautés pour un !), pendant que ses sentiments à lui étaient purs, elle avait p't-être en tête le souvenir de… (Un fromage à la crème !), de son p'tit cousin ? Qu'elle se contente donc du présent et qu'elle ne voie donc dans l' mariage que deux choses : D'un côté son amour à elle et de l'autre côté, pour la satisfaire… (Une asperge en branches !) l'amitié d' son mari !

Voilà, voilà, boum ! servez chaud
À gauche, à droite l'on me sonne
Y n' faut mécontenter personne
Voilà, voilà, boum ! servez chaud



Montrer les autres transferts audio du même document, ou montrer la face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/5457.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil